MA FÊTE
La Noël approchait, j'étais anxieux de sortir de ma caisse et pouvoir être le protagoniste de la maison une autre fois.
Je commence à pouvoir voir la lumière et j'ai vu le bonheur dans les yeux des plus petites de la maison, Caroline et Mégane. J'ai pris forme, haut et grand comme toujours. Tout le monde s'est réuni près de moi pour me décorer. Après un an, j'ai retrouvé avec mes amis, les ornements de Noël et l'étoile juste au-dessus de moi.
Tout allait bien jusqu'à cette même nuit. Caroline et Mégane avaient beaucoup changé, elles n'arrêtaient pas de se battre et discuter, je pouvais voir la préoccupation de ses parents.
Caroline était toute la journée en train de se plaindre et elle ne se séparait pas de son portable. Il semblait que toutes les valeurs qu'elle avait, avaient disparu totalement, mais au contraire, Mégane continuait à être affectueuse avec sa famille.
Une semaine après, le jour de Noël est arrivé. J'étais ému et avec beaucoup d'illusion de pouvoir garder les cadeaux du père Noël. Mais le matin, Caroline et ses parents ont discuté. Caroline est partie de chez elle et elle s'est promenée dans toute la ville de Caen, pendant que ses parents et sa sœur l'ont cherchée dans tout Caen mais tout l'effort n'a servi à rien, donc ils sont revenus chez eux et ont appelé le commissariat. La police a dit qu’elle reviendrait parce que tous les adolescents se fâchent mais après ils le regrettent. Les parents de Caroline, très préoccupés, attendaient que leur fille revienne et tous ensemble pouvoir célébrer Noël comme toujours, mais rien, Caroline n'est pas apparue de toute la nuit.
Elle a appelé son petit ami, Lucas, pour dormir chez lui, elle était très fâchée avec sa famille. Mais la mère de Lucas n'a pas permis que Caroline dorme chez elle.
Elle était seule et elle commençait à sentir le froid et elle pouvait seulement penser à sa famille et elle s'est rendue compte que le jour de Noël est pour être en famille et, juste à ce moment, elle a vu le traîneau et les rennes du père Noël dans le ciel. Immédiatement, Caroline a décidé de retourner chez elle. Quand ses parents l'ont vue apparaître, ils ont éclaté de joie et sa sœur aussi qui l'a prise dans les bras très fort. Caroline a promis qu'elle ne se séparerait plus jamais de sa famille.
Elle s'est rendue compte que je gardais ses cadeaux à côté de mon tronc mais elle ne voulait pas de cadeaux, elle voulait seulement être avec sa famille.
Je suis resté tranquille car Caroline a récupéré toutes les valeurs qu’elle avait apprises de sa famille.
Mais bon, je suis seulement un arbre qui pour un moment, chaque année porte le bonheur à la Noël et après quand janvier arrivera, je serai gardé dans ma caisse une autre fois.
Fin( Deuxième prix aexequo du Concours de Noël de l'AEFCS 2012)- IES LEOPOLDO QUEROL de VINARÒS
GUILLAUME ET L’ESPRIT DE NOËL de Carlos Roger Orero
Il y avait une fois, un petit garçon appelé Guillaume Bertrand. Il était petit et très gai. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus comme son père Rémi. Il habitait à la ville de Lyon avec sa mère et son père. Il aimait beaucoup toutes les vacances, spécialement les vacances de Noël, surtout le Réveillon.
Notre histoire commence ce jour-là, la nuit du Réveillon. Guillaume Bertrand saute de joie. Il sait qu’aujourd’hui, c’est la veille de Noël et il est très très heureux. Il aime tout ce qui concerne Noël, mais ce Noël est très spécial pour le petit Guillaume et il ne sait toujours pas pourquoi.
Comme chaque année, après le dîner de le Réveillon, Guillaume Bertrand va se coucher pour se réveiller tôt demain. Mais quand il se réveille le jour de Noël, il ne voit rien sous le grand sapin vert. Quand il se rend compte de la situation, le petit Guillaume est très triste et pleure trop. Quand sa mère l’entend pleurer, elle court vite dans la salle et demande à son petit fils.
- Qu’est-ce qui se passe, petit Guillaume?
- Je ne sais pas. Je pensais qu’ils devait avoir des cadeaux sous le grand sapin vert, mais il n’y en a pas, et je suis très triste - dit le petit Guillaume en pleurs.
- J’ai la solution - dit la mère de Guillaume
- Il faut désirer très très fort ce que tu veux! - dit la mère de Guillaume. C’est tout!
- Ah, bon! - dit Guillaume.
Vingt minutes après cette conversation avec sa jolie mère, Guillaume Bertrand va dans sa chambre et commence à désirer très fort. Mais il s’endort dans son lit, et commence à rêver à des cadeaux. Soudain, il entend une voix très forte. C’est la voix de sa mère. Sa mère dit au petit Guillaume:
-Guillaume! Guillaume! Lève-toi maintenant, il y a une surprise pour toi dans la chambre.
Guillaume entend sa mère et saute rapidement du lit. La surprise est que tous les cadeaux sont sous le grand sapin vert avec une lettre minuscule
“Cher Guillaume Bertrand, je suis très désolé d’avoir apporté tes cadeaux trop tard.
Pardonne-moi.
Le père Noël”
|
Guillaume commence à sauter de joie parce que le père Noël apporte des cadeaux de Noël pour toute la famille. Guillaume a récupéré l’esprit de Noël!!
LA NOËL AU SAHARA
Il était une fois dans le désert du Sahara un petit garçon qui aimait beaucoup les jouets. Mais il était très pauvre et sa famille aussi.
Le petit garçon s’appelait Brahim. Il avait six ans et il n’allait pas encore à l’école parce que dans les villages nomades du Sahara il n’y avait pas d’écoles, ni de télévision, ni d’Internet. L'école qui était la plus proche était à 12 km. Il y avait très peu à manger…
C’était Noël, pour les chrétiens bien sûr mais Brahim était musulman. Brahim et tout son peuple croyait en Allah et ne célébrait pas la fête de Noël.
Un jour le petit garçon a entendu dire à la radio du petit magasin du village que c’était Noël parce que le propriétaire du seul commerce avait l’habitude d’écouter la radio en français. Au Sahara tout le monde savait parler français, même le petit Brahim !
Ce jour là, il est allé chercher son père et lui a demandé :
· Papa, qu’est-ce que c’est Noël ? – c’était une question très difficile pour le papa de Brahim.
· La Noël ?
· Oui papa, qu’est-ce que c’est Noël ?
· La Noël, c’est une fête qui n’existe pas ! Oublie-la !
· D’accord papa.
Brahim hocha la tête et rentra dans sa chambre, persuadé que Noël n'existait pas.
Le lendemain, il quitta sa maison pour sortir avec son meilleur ami, Mohamed, de cinq ans son aîné. En jouant, Brahim demanda à Mohamed:
- Mohamed, tu sais ce que c'est Noël?
- C'est une fête des chrétiens -dit Mohamed
-Quoi?
- Ils disent qu’un homme barbu grassouillet vient avec un traîneau pour donner des cadeaux. Mon père dit que c’est une fête inventée. Et tout le monde le dit ici. Alors, oublions-le !
Sans qu’ils s’en aperçoivent, la nuit était tombée. Brahim dit au revoir à son ami et courut vers sa petite maison. Mais en arrivant chez lui, il demanda à son père.
- Papa, l’homme barbu envoie des cadeaux?
- Encore la même chanson! Je t'ai dit d’oublier ça! cria son père.
.
Le lendemain, quand Mohamed retrouva Brahim, ils décidèrent de jouer à nouveau avec la roue qu’ils avaient trouvée la veille. Ce soir là, Brahim rentra plus tard que d'habitude, tout était sombre car il n'y avait rien pour éclairer la rue. Il savait très bien le chemin du retour car il l’avait fait de nombreuses fois. En arrivant, Brahim vit une étoile avec une lumière vive et une sorte de traîneau qui «flottait» dans le ciel. Il regarda jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Il courut vers sa maison.
- Papa, je viens de voir une étoile avec une lumière qui flotte dans le ciel; papa, c'est le barbu de Noël!
- Ce n’ est pas un char qui flotte dans le ciel. La lumière est probablement un avion qui passait au-dessus de toi. Je t’ai dit de l'oublier! Si tu parles à nouveau de ça, tu n’iras plus voir Mohamed.
- D’accord papa - Brahim,en colère alla dans sa chambre et ne dormit pas de la nuit.
Le lendemain, il se réveilla plus tôt que la normale et partit à la recherche de Mohamed pour tout lui raconter.
- Et les cadeaux? Où ils sont les cadeaux? – dit Mohamed.
- Je ne sais pas, mais je suis sûr que c'était lui, vraiment sûr!
- Tu me fatigues avec ça– soupira Mohamed.
A partir de ce jour là, Brahim ne passa plus son temps à jouer avec Mohamed parce qu'il n'avait plus confiance en lui. Il s’isola...
Un matin, il flânait autour de la maison, quand il trouva, caché dans un puits quatre paquets cadeaux avec son nom dessus. Il ne savait ni lire ni écrire, mais il savait lire son nom. Perplexe, il ouvrit une à une les boîtes.
- Ouah! Une voiture!...de nouvelles chaussures!... une console (il n'avait aucune idée de ce que c’était !), et une planche avec des roues!
- Papa, papa! Réveille- toi, le barbu m'a apporté des cadeaux, quatre cadeaux!
- Dis pas de bêtises!
- Oui papa, il m’a apporté des chaussures, une voiture, une chose qui a des roues et ça - dit-il, en montrant la console.
- Où as-tu trouvé cela? tu l’as volé?
- Non papa, c’était derrière la maison et y avait mon nom sur toutes les boites. Je vais voir Mohamed !
Brahim ne pouvait pas prendre tout ce qu'il avait trouvé, il est donc allé voir son ami avec les chaussures et la console:
- Mohamed! Regarde, regarde! Je t’avais dit que le Papa Noël existe!
- Papa… quoi? - dit Mohamed, perplexe.
-Le Père Noël, le barbu. Regarde, Il m’a apporté cette chose avec des roues, des chaussures, une voiture et ça!
- Eh bien, à côté de ma maison, il n'y a rien. Il n'y a pas de cadeaux! Moi, je ne crois pas au Père Noël – dit Mohamed très triste.
- Tiens! Prends - dit-il, en lui donnant la console.
- Bon d'accord, mais l'année prochaine, je croirai au Père Noël. L'année prochaine, pas aujourd'hui.
Ils étaient tous deux très heureux de jouer, sachant que Noël existe.
Avec cette petite histoire qui est arrivé à Brahim, il a réalisé que, à Noël, il faut juste croire en quelque chose, et cela s’accomplit.
FIN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire